Dans les incontournables beautés et bizarreries qu’offre la nature de ce côté-ci de la planète Il y a le salar.
Si tous les motards ont entendu parler du flat salt lake aux USA où ont lieu les records de vitesse pure, les amateurs de beauté simple, sans record de vitesse, connaissent le Salar d’Uyuni en Bolivie. De notre côté, ce que nous savions pas, c’est qu’Uyuni n’est pas un cas unique.
Avant de franchir la frontière chilienne, nous avions décidé d’explorer une zone montagneuse accessible uniquement par une série de pistes. La beauté des paysages nous a littéralement explosé les yeux avec, de plus, la sensation d’y être seuls au monde. Au bout de quelques jours de ce jeu de piste, nous sommes arrivés par le sud des Salinas Grandes. Un lac salé comme celui d’Uyuni, mais sans tours operators, et donc sans défilé de touristes venus du monde entier pour monter dans un 4×4 afin de s’offrir ces beautés surnaturelles.
En vrais égoïstes, nous nous sommes donc retrouvés seuls à rouler sur cette étendue aussi plate que blanche. Au point que quelques semaines plus tard, en arrivant sur le salar d’Uyuni (en Bolivie donc), nous avons boudé et n’avons même pas sorti l’appareil photo ! A notre décharge, il faisait un froid de canard et un vent aussi violent que glacé nous avait déjà transi de froid jusqu’aux os, au moment de poser nos roues sur cette superstar des salars.
Depuis quelques semaines, nous évoluons entre 3000 et 4000 m (avec des passages au delà).
La moto donne vraiment l’impression de cracher ses tripes et nous ne valons pas beaucoup mieux. Pas du fait de l’altitude, mais du froid omniprésent. Nous dormons dans des auberges avec 4 lourdes couvertures sur le dos, nous avons complété notre équipement en achetant un pull en alpaga qui vient s’interposer dans nos multicouches sur le dos. Et malgré cela, nous sommes perpétuellement gelés ! L’autre matin, j’ai croisé un thermomètre vers 8 ou 9 h, donc à un moment où il fait déjà plein soleil et que nous sommes à-même d’exposer nos couennes tel le lézard moyen. Bon, il faisait 5°. Rien de dramatique vous me direz, mais j’ai déjà chopé des engelures aux pieds et nous avons hâte de retrouver des température où les frileux comme nous seront plus à leur aise. Car,si nous sommes toujours sous le charme du décor, une chose est sûre, nous en avons franchement marre de nous geler !
A suivre…
Salut, j’espère un avis complet sur cet essai longue durée de la CRF Rally?!! En tout cas c’est toujours un plaisir de découvrir vos aventures, vous devez être entre le MachuPichu et le Pacifique, alors dans l’attente de vous lire, bonne route à tous les deux!
Salut Alex
et merci pour ton message.
Oui, il y aura un retour d’expérience sur cette vaillante petite moto !(avantages/inconvénients).
En attendant, si tu le souhaites, motomag en fait l’essai ce mois-ci et nous y avons ajouté un encadré “en voyage”.
De notre côté, ça reste à suivre…
À+
Amicalement
F & A