Sur le port de Santana, le chargement/déchargement des voitures est un peu à la sauce bricolage :
deux planches pour faire office de rampe, qui ploient ou ripent sous le poids des véhicules les plus lourds. Alors les manoeuvres recommencent, les marins retiennent les planches avec les pieds ou les glissent à la main sous les roues… Après quelques heures sans catastrophes et les hamacs des passagers arrimés, les amarres sont larguées et nous partons.
Il est 20h, il fait nuit. La traversée est censée durer 24h. Nous sommes peu nombreux à bord, et chacun installe son hamac. À l’étage supérieur le bar lance sa sono, à l’étage inférieur les machines ont leur rythme de croisière (dans un vacarme où on peine à se parler) pendant que le cuisinier du bord prend ses quartiers.
Les lumières de la ville s’éloignent, et débute alors un rythme lent où chacun prend ses marques.
Un couple d’argentins, en voyage avec un fourgon aménagé, nous apprend que nous devons effectuer 3 escales qui n’étaient pas prévues, pour charger des passagers immobilisés suite à l’avarie du bateau précédent. Ce ne sont donc pas 24 mais 36 heures que doit durer la traversée. Honnêtement, on s’en fiche un peu mais le plus étonnant est la façon dont l’apprenons. C’est à dire par hasard. Les autres passagers ne sont pas au courant non-plus, il faut croire que ce détail n’intéresse personne.
Entourés de forêt, les quelques villages et habitations isolées sont en bordure du fleuve qui reste l’unique voie de communication. Durant la journée du lendemain, des pirogues abordent le bateau pour y vendre des crevettes ou des fruits. Le rythme reste cool et le voyage agréable. Un membre de l’équipage nous apporte du café, un marin et d’autres passagers viennent échanger quelques mots.
Mais en début de soirée, nous atteignons la première escale. Le bateau est alors littéralement pris d’assaut par les passagers supplémentaires. L’escale suivante ressemble à une ruée vers l’or, alors que la dernière donnera au bateau un coté radeau de la méduse ! Chaque espace est utilisé et lorsqu’il n’y en pas, il suffit de pousser un peu ou de mettre un hamac au dessus d’un autre. Le tout avec le sourire, car les brésiliens sont des gens souriants, et avec flegme car les brésiliens sont des gens peinards. Le pouce levé, l’expression fétiche reste : “tudo bom” !
Ouais, nous aussi on trouve ça plutôt bon !
bonjour tu as quoi comme sacoches sur la moto et pourrais t on avoir ton avis dessus
cordialement
Salut l’ours !
Nos sacoches sont des Zulupack, simples, légères et étanches (système ä enroulement).
Avantages : légèreté, rien à prévoir pour les fixer (cavalières), et donc parfaitement étanches.
Inconvéniants : elles ne se vérouillent pas, faciles à enlever (donc à dépouiller), relative fragilité (brulures par ex).
Comme toujours, tout est affaire de choix et de compromis !
En ce qui nous concerne, pas de regrets vu la moto (petite et légère), chaque kg compte.
Voila, j’espère t’avoir éclairé un peu…
A+