En règle générale, il faut bien reconnaître que nous ne sommes pas des as de la ponctualité. Mais en voyage, c’est encore pire.
Il y a les aléas d’une connection, certes, mais il y aussi le fait que bien souvent on préfère regarder autour de nous, ou même aller boire un coup plutôt que de se mettre le nez dans un écran.
Tout ça pour dire que nos nains ont bel et bien repris le chemin de l’école (à peu près à l’heure) et que, depuis, nous sommes redevenus des poor lonesome motards. Ceux qui ont suivis savent que nous n’avions pas prévu de voyager à deux sur la petite 250 CRF, mais qu’il s’agit en quelques sortes d’une adaptation aux conditions réelles…
Mais comment tenir à deux avec armes et bagages sur une si petite brêle, et comment envisager sereinement de parcourir 25000 km de cette façon ? Il devenait urgent de se poser la question, ou plus exactement d’y apporter une réponse ! Car même si nous avions déjà pris la décision avant de trouver une solution, nous ne faisions que repousser le problème. Or, la question est revenue sur le tapis, avec insistance, dès le début Septembre.
Réponse simple : nous avons évacué tout ce qui ne nous semblait pas indispensable. Nous avons gardé un jean, un short et des tongues chacun, oublié la chemise sympa (celle qui fait décontracté et habillé; au cas où), viré le matériel de camping, jeté la trousse à pharmacie, les guides de voyages et les cartes routières, … au final nous avons même réexpédié nos enfants, c’est dire ! (Bon ok, ça c’était prévu).
Le plus difficile c’est ensuite de nous glisser tout les deux sur la petite selle en bois et de ne pouvoir changer de position en roulant car tout est millimétré. Bon, ça tombe bien on s’entend bien ! Malgré tout, on arrive à tenir 100 km/h en croisière, sur le plat. Car dès que ça grimpe un peu, on cherche les pédales… Mais ça aussi ça tombe pas si mal, en Amérique du Sud il n’y pas beaucoup de montagnes. On nous a bien parlé d’un truc qui s’appelle la Cordillère des Andes, mais mes cours de géo sont trop loin et on a jeté les guides de voyages. Donc : on verra bien.
Allez, assez pinaillé, cap sur le Paraguay et l’Argentine !
Il y a peu j’avais aussi regarder ce fougueux destrier, mes pieds ne parvenant toujours pas jusqu’au sol depuis la selle de la Ténéré…. et après avoir constaté que la petite 250 n’était pas moins haute, mais carrément moins accueillante pour Djamila…. je ne lui en ai même pas parlé !
En Amérique du sud il doit bien exister des selliers dignes de ce nom, crénondenon !
Happy birthday and big kisses.
BibiRon
Thanks! Love and big kiss from Bolivia…see you soon, we have plans to suggest
Hello, ici, l’automne montre le bout de son gros pif.
La RN7 qui relie l’Argentine et Valparaiso semble offrir des vues magnifiques. Mais vous verrez bien…
A bientôt de vous lire.
Vaya con Dios