La poisse
C’est un peu la sensation que nous avons trainé ces derniers temps. Il y a celle généralisée qui empêche de tourner en rond comme cette pandémie mondiale. Il y a celle plus personnelle, comme l’entrée délicate dans le grand âge de nos ainés, et qui demande d’être là pour eux, il y a les cafouillages classiques d’une vie ordinaire comme la perte de vitesse en matière de boulot (et donc de revenus), en fait il y a tout ce qui empêche de rêver et de se projeter. Lorsque l’ensemble s’additionne comme un passage de relais, on fini par devenir superstitieux et croire qu’un malin génie met tout en œuvre pour nous freiner.
Car normalement, un nouveau départ en voyage ça a quelque chose d’enthousiasmant et d’excitant avec éventuellement une petite pointe d’appréhension mais, quoi qu’il en soit, c’est un moment où l’imaginaire court devant et que l’on peine à rattraper. Car face à l’inconnu, on commence par élaborer mille scénarios, tout en sachant que peut-être aucun ne se transformera en réalité. Et ne pas savoir, c’est justement ça qui est sympa !
Mais quand « ça ne veut pas », on apprends la patience, puis on remet sans cesse l’ouvrage sur le métier pour l’adapter à la nouvelle contrainte qui s’impose. Aussi, pour nous, la question s’est régulièrement résumée à : « d’accord, mais on part quand ? ».
Bref, ce nouveau départ en voyage s’est fait sérieusement attendre ! Mais un beau jour de novembre, nous avons posé nos fesses dans un avion, direction le Mexique.
Ouf, on voulait encore, et c’est enfin parti !
Les obstacles en amont font aussi partie du voyage. Et plus ils sont nombreux plus la récompense sera savoureuse… après coup. Sur le moment c’est sur 🙁
En vrai vous êtes déjà parti depuis longtemps. Le voyage ne débute t il pas lorsqu’on commence à regarder la carte…
Bien vu Tug 😉
“Et ne pas savoir, c’est justement ça qui est sympa !”.
Exactly! And I know that you are addicted to it 🙂