« Un pays sain, une vraie démocratie, une économie dynamique, où les biens sont partagés. Éducation, santé, développement durable, droits civiques…, dans bien des domaines le Costa Rica est en avance sur son temps. Le pays a renoncé à son armée en 1948 et a ouvert son 1er parc national au début des années 1970. C’est aujourd’hui le pays le plus égalitaire d’Amérique latine ».
Voila un extrait de présentation choppé sur le net qui donne le ton sur l’image qui colle à ce pays. Aussi, c’est avec une curiosité doublée d’une pointe d’appréhension que nous avons franchi la frontière du Costa Rica. Sa réputation de « pays écolo » qui a laissé une part majeure au tourisme nous rendaient particulièrement curieux. Les énergies renouvelables comblent la quasi totalité des besoins en électricité du pays et c’est bien le seul pays où nous avons vu des stations de recharges pour voitures électriques (même si je n’ai remarqué aucune voiture électrique !), c’est dire l’importance d’image de « pays propre » qui est revendiquée… En contrepartie, la réputation auprès des voyageurs d’être un pays cher nous a d’entrée de jeu poussé à en conclure que notre passage y serait de courte durée. Et il faut bien admettre que cette réputation est vraiment justifiée ! Car si le secteur du tourisme apporte une part essentielle à l’économie du Costa Rica, ce tourisme provient pour l’essentiel d’Amérique du nord (USA, Canada) et attire donc des vacanciers de courts séjours (et donc prêts à cramer des devises) attirés par un écotourisme autour d’une nature préservée (les parcs nationaux occupent 60% du territoire). Bref, le Costa Rica (la côte riche??) c’est beau mais, pour des crevards comme nous, c’est cher !
Alors pour ne pas défoncer complètement notre caisse de bord, on s’est trouvé un camping un peu pourri en bord de mer mais sur une authentique plage de bâtard. Et du coup nous aussi nous avons profité de l’eau à 30° en regardant les apprentis surfers se vautrer dans les vagues. Aux alentours, les hôtels proprets drainent une population qui porte des tenues décontractées mais immaculées pour aller dîner au resto sur la plage. Pendant que nous adoptions une posture plus proche de celle des « Tuche à Monaco » si vous voyez ce que je veux dire !
Il reste que, d’une frontière à l’autre, la traversée du Costa Rica représente environ 500 km. Aussi, même en trainant un peu, après une semaine où nous avons même envisagé nous priver de bière pour faire des économies (envisagé seulement, hein!), nous avons changé de pays pour continuer à picoler. Ouf, on a vraiment flippé !
Content d’avoir des nouvelles. Bonne continuation.